Depuis que j’ai vécu mon propre “crash” il y a quelques années, j’ai compris une chose : on ne peut pas piloter à l’aveugle trop longtemps. 

​​

« CHECKER SES LUMIÈRES » n’est définitivement pas un réflexe naturel.

​​

Pendant trop longtemps, j’ai avancé sans trop me poser de questions.  

​​

Jusqu’au jour où j’ai dû faire un atterrissage d’urgence...

​​

Jusqu'au jour où j’ai découvert l'existence de cet outil précieux.

​​

Le tableau de bord que je propose, je l’utilise moi-même chaque mois. 

​

Parce que prendre le temps de s’arrêter pour voir comment nous allons réellement et de s'ajuster c’est pas un luxe.

​​

Au contraire, j'estime que c’est une nécessité ces années-ci.

​​

Le tableau de bord est un outil simple, humain et accessible à tous.

 

Mais attention! 

​​

Ce n’est pas un outil magique.

​​

Ce n’est pas une évaluation de performance non plus.

​​​

C’est un outil d’alignement personnel. ​

​​

C'est aussi un outil d’auto-gestion pour savoir où nous en sommes, avant que notre corps et/ou tête crient trop fort.

​​​

Et si vous l’abordez avec curiosité plutôt qu’avec jugement, il pourrait bien devenir votre meilleur copilote.

​​​

Chaque couleur raconte une histoire. 

​​

Une zone verte vous encourage à poursuivre. 

​​

Une zone orange vous invite à ralentir.

​​​

Et quand c’est rouge… c’est souvent que vous avez trop attendus.

​​​

(La consultation et l’aide d’un.e professionnel.le de la santé sont alors fortement suggérées dans cette zone critique).

​​

​​

Comment je l’utilise moi-même :

​​

• Fréquence : Je fais une lecture de mon tableau de bord personnel une fois par mois.

​

• Intention : Je ne cherche pas la perfection.  Je cherche la clarté.   Être honnête avec moi-même, même si ça pique un peu.

​

• Ce que j’observe : Quels sont mes voyants lumineux présentement ?  Est-ce que j’ai négligé un pilier ?  Est-ce que mon corps me parle ?  Est-ce que j’ai été en mode "pilote automatique" récemment ?

​​​

• Ce que je fais ensuite : J’ajuste un élément.  Pas tout, juste un.  Parce que, souvent, c’est déjà assez.  Et je refais l’exercice le mois suivant.

​​​

​​

Les bienfaits à long terme selon ma propre expérience :

​

• Je suis moins dans la réactivité, plus dans la conscience de mes signaux internes.

​

• J’attrape les signaux faibles de façon ponctuelle.

​

• Je mets en place de petites actions concrètes, inspirées des stratégies proposées, pour revenir vers la zone verte.

​​

• J’apprends à me donner la permission de ralentir sans me sentir coupable.

​​

• J’ai développé un langage avec mes proches qui ouvre des discussions vraies, sans jugement.

​​

• J’ai bâti un lien de confiance avec moi-même. Et ça, ça change absolument tout.

​​

• Avec le temps, je peux même avouer qu'il m'est possible de voir les voyants lumineux des gens de mon entourage.

​

​

Je crois que la santé mentale, c’est un calibrage constant et non pas un état fixe.

​

Peu importe ce que votre tableau indique l’important c’est de passer à l’action avec bienveillance.

 

Pour soi d’abord et pour les autres, par ricochet.

​

P.S.  Chèr.e.s dirigeant.e.s et gestionnaires, pourquoi ne pas introduire cet exercice dans vos rencontres individuelles et/ou d’équipe sur une base régulière ?